Comme tous les pilotari, Peio Larralde est resté éloigné des kantxa pendant huit semaines. Il nous dévoile comment il a vécu cette période si particulière.
Où étais-tu confiné ?
Peio Larralde : J’étais chez mes parents, à Hasparren. Je n’ai pas à me plaindre il y avait pas mal d’espace.
Comment as-tu vécu les huit semaines éloigné des kantxa ?
P.L : Un peu comme tout le monde, j’ai rongé mon frein, je me suis entretenu pour essayer d’être le mieux possible à la reprise. Je pense que je n’ai pas pris trop de poids. C’est sûr que je ne suis pas dans la forme de ma vie mais je me suis entretenu avec les moyens du bord. J’ai de la chance d’avoir eu un cadre de vie autour de la maison qui me permettait de faire un peu de course et de l’entretien physique pour rester dans le rythme.
On t’a quitté blessé à la fin du championnat Elite pro en individuel, as-tu pu bien récupéré ?
P.L : J’en ai profité pour récupérer physiquement et mentalement. J’ai pas mal joué ces dernières années. D’avoir ces quelques semaines cela m’a permis de récupérer des pépins physiques que j’ai eus. Maintenant, j’espère que tout cela est derrière moi et que dans les semaines à venir je vais pouvoir reprofiter. Pour le moment je me sens bien.
As-tu pu t’entraîner ?
P.L : Oui, j’ai fait du renforcement musculaire avec les moyens du bord. J’ai eu la chance d’avoir de grands espaces autour de chez moi pour pouvoir faire des courses, quelques côtes aussi. J’avais un petit mur à la maison pour me chauffer la main. J’ai fait un peu de tout pour rester dans le rythme. Cela ne remplace ni les entraînements dans le trinquet ni les entraînements avec le préparateur physique mais j’ai reçu des programmes à la semaine et je les ai faits. Je pense avoir limité la casse.
Qu’est-ce qui t’a le plus manqué pendant le confinement ?
P.L : Ce qui m’a manqué le plus c’est de s’entraîner en ayant un objectif pour les parties parce qu’au final on s’entraîne pour jouer, c’est cela qui nous motive, donc là quand on nous dit qu’il faut s’entraîner sans savoir quand est-ce que cela va reprendre c’est assez compliqué.
Comment imagines-tu la reprise de la pelote ?
P.L : Je n’ai pas de vision sur les semaines à venir, on nous a parlé d’un championnat au mois d’août avec des bilans médicaux pour chaque joueur pour savoir si on a contracté le virus ou pas. Cela me paraît logique. Pour la reprise de la compétition je ne sais pas comment cela va évoluer. On va suivre les directives. Ce que l’on veut c’est reprendre le plus vite possible en prenant le moins de risques pour nous et pour les gens qui viennent nous voir.