Pourquoi y’a-t-il eu ce changement de co-présidence ?
Jean-Noël Landabure : Au vu du développement d’Esku Pilota, des tâches afférentes et un besoin de rajeunissement et d’un souffle nouveau, cela, dans le respect de son initiateur Jean-Baptiste De Ezcurra, il fallait pérenniser tout ce travail. C’est tout naturellement qu’il nous a rejoints. Il connaît tous les rouages de la pelote et des Élite pro.
Christophe Mariluz : Par ailleurs, monsieur De Ezcurra ne souhaitait plus continuer en tant que co-président d’Esku Pilota. Il veut tout de même continuer d’intervenir au sein de l’association. Il m’a contacté pour savoir si j’étais intéressé pour le remplacer en tant que co-président d’Esku Pilota, aux côtés de Jean-Noël Landabure. En 2010, en tant que membre de l’EPB (Élite Pelote Basque), j’ai présenté monsieur De Ezcurra aux organisateurs privés dans le cadre de la transmission du circuit EPB à Esku Pilota. Monsieur De Ezcurra m’a naturellement sollicité afin de me transmettre son poste de co-président car il sait que je suis toujours très impliqué dans la vie de la pelote à main nue puisque je suis entraîneur bénévole à la Sarako Izarra Pelote.
Comment envisagez-vous votre collaboration en tant que co-présidents ?
C.M : Je souhaite que cela soit une collaboration complémentaire, transparente et constructive afin de développer les différentes actions menées par Esku Pilota. L’idée est de se répartir les rôles. Me concernant, en fonction de mes compétences, je serai en charge de la gestion du budget de l’association puisque c’est mon métier d’être gestionnaire. Ensuite la gestion sportive et technique avec les entraîneurs d’Esku Pilota mais également la gestion de la relation avec une partie des partenaires. C’est Jean-Noël qui est la personne référente en la matière au sein d’Esku Pilota. Je vais m’attacher à développer les relations avec les organisateurs, les joueurs Élite pro, les clubs et les instances fédérales et territoriales. Je pense qu’il est aussi important pour Esku Pilota de travailler au développement des relations transfrontalières afin de mettre en place plus d’échanges entre l’Iparralde et l’Hegoalde, et aussi avec les Landes.
J- N.L : Nous sommes de deux générations différentes et de deux mondes professionnels tout à fait différents, mais qui sont complémentaires, en effet. Comme l’a souligné Christophe, nous espérons ensemble développer le partenariat mais aussi le sportif et la communication.
Quels sont les chantiers pour 2021 ?
J-N.L : Cette année 2021 sera une année charnière de transmission, de discussions, de positionnement par rapport aux instances fédérales, aux joueurs et aux organisateurs. Nous essaierons de travailler mieux la communication avec Charlotte Dalmont.
C.M : Au niveau du circuit Esku Pilota, il y a beaucoup de tournois, mais pour moi il faut un tournoi organisé par l’association. Il serait bien d’organiser un gros tournoi que l’on pourrait dénommer le Masters Esku Pilota. C’est un point important. Aujourd’hui, on a la soirée Lagunak qui est une réussite, mais elle a une connotation de convivialité. Je pense qu’il faut qu’Esku Pilota ait une compétition de haut niveau. On essaiera de voir dans le calendrier quand est-ce que l’on pourra l’organiser.
De nouveaux membres vont-ils rejoindre Esku Pilota ?
J-N.L : Après Pampi Laduche et Alain Héguiabéhère, Yves Sallaberry (Xala) nous rejoindra pour renforcer Esku Pilota dans le domaine sportif.
C.M : Effectivement, j’ai contacté Yves Sallaberry (Xala) pour lui proposer de venir renforcer le staff technique d’Esku Pilota et il a accepté. Esku Pilota pourra ainsi compter sur trois entraîneurs pour encadrer les joueurs de l’Élite pro et aussi pour continuer de proposer aux clubs qui le souhaitent, un soutien technique, en plus de leur travail en club.