Co-président de la Noizbait, Manu Etchemendy, en collaboration avec l’ikastola de Cambo, le club Kanboarrak et Esku Pilota, a créé un nouveau tournoi : l’Open de fronton. Un événement qu’il souhaite renouveler l’an prochain.
EPM : Pourquoi avoir organisé cet Open en collaboration avec l’ikastola de Cambo, le club Kanboarrak et Esku Pilota ?
Manu Etchemendy : Même si je suis co-président et joueur de la Noizbait à Hasparren, je vis à Cambo et ma fille est à l’ikastola de Cambo. Je suis donc investi dans l’ikastola comme beaucoup de parents. De par mes deux casquettes, l’objectif était de créer un événement conjoint. J’ai évidemment mis le club de Kanboarrak dans la boucle par rapport à la finale de l’Open qui se jouait au fronton de Cambo.
Concernant Esku Pilota, pour moi, c’est l’organisateur principal des événements pelote dans l’année. C’était important de m’associer à cette structure parce que, derrière, Esku Pilota m’a apporté un véritable soutien. J’avais une garantie financière, un soutien logistique. J’ai eu besoin de Jean-Baptiste De Ezcurra et Jean-Noël Landabure pour les pelotes mais aussi la billetterie. J’avais la certitude de pouvoir compter sur eux. C’est très rassurant. Aujourd’hui, si je n’ai pas Esku Pilota en appui, je ne peux pas faire le tournoi.
EPM : Plusieurs joueurs Élite pro ont pris part à ce tournoi en fronton. Qu’avez-vous pensé de leur niveau ?
M.E : Leur niveau a été excellent mais pour moi ce n’est pas une surprise. Les joueurs qui avaient été sélectionnés, au niveau des indépendants, avaient fait leurs preuves quand ils étaient en amateur il y a quelques années. Baptiste Ducassou, Mathieu Ospital et Peio Guichandut ont été champions en amateur. Alexis Inchauspé n’a pas de titre mais il avait prouvé sur des parties qu’il avait un excellent niveau. Je crois qu’Antton Amulet n’a jamais été titré mais il a fait plusieurs finales. En plus, ce type de joueurs, qui joue tout le temps en trinquet, quand on les met en fronton dans un jeu qui est différent, ils arrivent avec beaucoup d’enthousiasme et très libérés. Ils arrivent avec une motivation énorme et ça les rend encore meilleurs. En revanche, à l’avenir, il faudrait peut-être mettre systématiquement un amateur et un indépendant, pour qu’ils ne soient pas trop forts. Il faudra réfléchir à maintenir ensemble ou non les champions de France.
Quel bilan tirez-vous de cette première édition ? Y’en aura-t-il une seconde ?
M.E : Le bilan est satisfaisant mais pas plus que cela. J’ai été un peu déçu par rapport à l’affluence. On l’a organisé au dernier moment parce que les tournois habituels ont été annulés au dernier moment, donc en termes de communication, on n’a pas pu beaucoup travailler. On n’en restera pas là. J’ai vraiment à cœur de pérenniser ce tournoi. Dans l’idéal, j’aimerais le faire fin août / début septembre. J’aimerais vraiment que cela devienne un tournoi majeur du circuit et je suis convaincu, au regard du passé, que le public pour le fronton existe. La seule contrainte que l’on a c’est la météo.