Pampi Laduche nous a quittés il y a tout juste un an, laissant un grand vide dans le monde de la pelote et chez Esku Pilota. Nous vous faisons partager quelques témoignages de joueurs qu’il a entraînés, publiés dans le dernier Esku Pilota Magazine :
Peio Guichandut : Je garderai en souvenir sa bonne humeur, sa joie de vivre, son côté convivial et bout-en-train. Il avait énormément de copains et de sollicitations pour aller boire un petit verre ou manger un bout. C’était un homme très patient qui adorait transmettre aux plus jeunes. Il avait un cœur énorme et il ne savait pas trop dire non aux gens, c’est pour cela qu’il y avait autant de jeunes qui passaient chez lui et c’est pour cela que sa maison était aussi animée tous les jours. Il m’a énormément aidé pour les mains, pour la technique, c’est lui qui m’a lancé dans le grand bain des indépendants. Pour faire simple, pour moi, c’était comme un second père.
Mickaël Darmendrail : Qu’est-ce que je me rappelle des heures que j’ai passées la tête sous la table, à me faire masser sans pouvoir dire aski, ou emeki otoi…Pampi me disait toujours : « Bon tu veux qu’on arrête ou tu veux que ça passe ? Arrête de faire la fillette ». Alors je restais, jusqu’à ce qu’il décide que c’était terminé pour aujourd’hui (et il avait raison, car grâce à ses massages et ses pansements, je pouvais rejouer deux jours après). Heureusement que Jeannou amenait toujours une part de gâteau basque pour souffler ! Milesker handi bat Pampi, milesker pour tout ce que tu as fait.
Mathieu Ospital : J’ai eu la chance de rencontrer Pampi suite à une finale amateur. Je me suis de suite senti en confiance avec lui. Il m’a donné de nombreux conseils qui me sont très utiles aujourd’hui. Je ne vais jamais oublier notre voyage aux États–Unis, ses nombreux massages et pansements, mais aussi tous les cafés partagés chez lui et toute sa famille.
Ion Iturbe : Pampi était comme un second père pour moi. Je me rappelle encore de mon tout premier coup de téléphone. Je venais d’arrêter de jouer en mur à gauche et je voulais retourner jouer en trinquet. J’avais réussi à avoir le numéro de Pampi par le biais de Loulou Dunat. Je me rappellerai toujours de ce coup de téléphone parce que je lui avais dit que je voulais absolument m’entraîner avec lui mais que j’avais un grand soucis. Je ne savais pas si je devais jouer devant ou au poste d’arrière. Il avait rigolé. Puis notre relation a commencé et à partir de là j’étais toujours preneur pour les entraînements. Il voyait que j’étais motivé et je pense que c’est ça qui lui a plus chez moi. Je voulais tout le temps m’entraîner. C’est en grande partie grâce à lui si je suis passé indépendant. Je pense aussi que j’étais un des joueurs qui l’emmerdait le plus entre vouloir faire un nouveau pansement, se faire masser la main, aller faire un entraînement physique. J’en rigole encore. Il ne refusait jamais, il acceptait tout le temps d’aider les joueurs que ce soit pour le mal de main, pour les pansements ou les entraînements. Quand j’avais des soucis personnels, il le sentait, il était là pour me remonter le moral comme un père. Il se souciait plus de nos problèmes que des siens. Mon meilleur souvenir avec lui est mon titre de champion de tête-à-tête en groupe B. Ma première année en indépendant il a été là pour me coacher. Maintenant qu’il est parti, c’est un énorme vide, je me suis retrouvé un peu perdu. Je pense que je le suis encore. J’avais une relation si spéciale avec Pampi que je ne retrouverai pas une relation comme ça avec un autre entraîneur. Je le remercie pour tout ce qu’il m’a apporté personnellement mais surtout pour tout ce qu’il a amené à la pelote et à Esku Pilota. J’ai une énorme pensée pour sa femme Jeannou, ses enfants et petits-enfants.
Baptiste Ducassou : je ne peux pas garder qu’un seul souvenir de Pampi. Ce sont des années passées l’un à côté de l’autre, que ce soit dans les kantxa, dans sa maison, dans la mienne, ailleurs aussi. Ce sont des bons moments, des repas… Je garderai de lui tout ce qu’il m’a enseigné en tant que coach déjà, parce qu’il m’a enseigné énormément de choses. Tous les jours encore j’essaie de me souvenir de ce qu’il m’aurait dit, la façon dont il m’aurait dit de préparer telle ou telle partie. Il est quelque part par là, il m’accompagne toujours. Je garderai aussi le souvenir de l’homme exceptionnel qu’il était, jovial, agréable et avec qui on aura passé des grands moments.