Absent du circuit depuis fin 2021, Julien Etchegaray souhaite retrouver le chemin de la compétition. Il fait tout pour s’y préparer et revenir le plus vite possible.
On ne t’a pas vu dans un trinquet depuis la Coupe des chasseurs 2021. À quoi est due cette absence ?
Julien Etchegaray : J’ai eu une rupture des ligaments de la cheville. J’avais deux ligaments rompus. J’ai eu une opération de la cheville à Bordeaux, à la clinique du sport, en mars 2022. Cela a pris du retard à cause du Covid. Je ne pouvais rien faire jusqu’à juillet-août. J’ai repris la kiné cet été et j’ai commencé à reprendre le physique qu’au mois de novembre dernier.
Comment se passe ta convalescence ?
J.E : Cela s’est bien passé. Cela a été dur pendant six-huit mois parce que je ne pouvais rien faire, je n’avais pas le droit de courir. C’était un peu compliqué mentalement de savoir ce que j’allais devenir. Est-ce que j’aurais mal à la cheville ou pas ? C’est assez positif car je n’ai pas de douleur. À moi de me remettre physiquement et me refaire la main.
Tu souhaiterais reprendre la compétition… Penses-tu avoir le niveau pour rejouer en Élite pro ?
J.E : Je sais ce qu’il faut que je fasse pour arriver à mon meilleur niveau. Je m’entraîne quatre fois par semaine. J’essaie de faire en sorte de me donner les moyens d’y arriver. Il faudra du temps mais je fais tout pour ne pas avoir de regrets par la suite. Si je sens que je n’arrive pas à atteindre mon meilleur niveau, je prendrais peut-être la décision de repartir chez les amateurs. Je n’ai pas envie de partir sur une blessure. Je dois beaucoup m’entraîner, être sérieux sur mon alimentation, sur plein de petites choses. Je dois avoir une bonne hygiène de vie. Je m’entraîne tous les mardis soirs chez Hatsa Sport, le mercredi je vais taper au Garat, le vendredi je fais souvent du fractionné et le week-end je vais courir.
Quels sont tes objectifs pour 2023 ?
J.E : Cela va être de retrouver un bon niveau et surtout prendre du plaisir à me mettre en blanc. C’était un peu la question : est-ce que j’allais reprendre du plaisir à retrouver la kantxa ? Je me suis rendu compte que ça m’avait manqué donc c’est positif. Je suis toujours délégué des joueurs, je suis reparti pour cette année. J’essaie d’amener mon expérience aux jeunes qui arrivent et leur montrer qu’il est important d’être un groupe Élite pro et pas seulement un joueur chacun de son côté. C’est la philosophie que j’essaie d’amener.
Pendant ton absence, as-tu suivi l’arrivée des nouveaux Élite pro (Héguy, Iphar, Maiz, Luro, Ziarrusta, Ugarte) ? Comment vois-tu la suite pour la main nue professionnelle ?
J.E : Je trouve que c’est bien, il faut que des jeunes montent. On devient les anciens du circuit donc si je peux les accompagner et les aider je le ferai avec grand plaisir. Il faut leur montrer ce qu’est le haut niveau, de s’entraîner techniquement, la difficulté d’un circuit Esku Pilota avec beaucoup de parties pour les meilleurs.