Stéphane Fauconnier, directeur du magasin Carrefour d’Anglet, soutient Esku Pilota depuis plus de trois ans. Passionné par la pelote, il est important pour lui de développer ce sport sur le territoire.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Stéphane Fautconnier : Je m’appelle Stéphane Fauconnier, j’ai 49 ans. Je suis directeur du magasin Carrefour d’Anglet depuis maintenant deux ans et demi. J’arrive de Bretagne et je fais partie du groupe Carrefour depuis maintenant plus de 20 ans. L’objectif, en arrivant ici, était de renforcer la dimension de l’identité. Autant que faire se peut, j’ai poussé assez fort sur la dimension locale et l’identité basque que l’on peut avoir. Pour certains ce n’est pas suffisant mais on essaie de faire ce que l’on peut.
Vous n’êtes pas originaire du Pays basque. Connaissiez-vous la pelote avant d’arriver ici ?
S.F : Oui, depuis très longtemps j’adore la pelote, j’ai une préférence pour la main nue. Je suivais cela quand j’étais beaucoup plus jeune sur Eurosport. La première fois je suis tombé dessus quasiment par hasard. Chaque fois qu’il y avait une partie de pelote, j’étais devant la télévision. La première partie à laquelle j’ai assisté en vrai était une émotion particulière. C’était à l’occasion du tournoi Pilotarienak 2018.
Que représente ce sport pour vous ?
S.F : Cela représente le fait d’être ensemble, un moment intergénérationnel, cela représente aussi l’engagement et le dépassement parce qu’il faut beaucoup de temps d’entraînement et de jeu. Aujourd’hui, on a la chance d’avoir des joueurs qui sont d’un excellent niveau et des gens qui sont tous humbles. Chaque fois, pour moi, les parties sont un très bon moment et l’on se retrouve après pour des moments de convivialité et d’échange qui sont agréables.
Pour quelle(s) raison(s) avez-vous souhaité soutenir Esku Pilota ?
S.F : Peu de temps après mon arrivée j’ai rencontré monsieur De Ezcurra. Cela a été un échange assez magique. On a passé quasiment deux heures à parler de pelote et cela m’a conforté sur deux axes. Le premier est la nécessité d’aider Esku Pilota sur une partie économique et le deuxième axe est aussi de communiquer sur ces valeurs. Il me semble essentiel de maintenir la pelote. Il est fondamental que des gens prennent le temps de s’en occuper. Il faut que cela soit transmis à toutes les nouvelles générations.
On sait très bien que sans partenariat cela reste compliqué. Si on veut pousser le développement de quelque sport que ce soit, il faut du monde autour. Pour certains joueurs, en termes de primes, même si les montants financiers ne sont pas importants, cela donne un peu plus d’enjeu et cela permet d’avoir des parties encore plus relevées.
Que pensez-vous du travail de l’association ?
S.F : Sans l’énergie et le temps consacré à l’organisation par Esku Pilota, il n’y aurait globalement pas ou peu de parties, il n’y aurait pas ce catalogue très fourni. L’autre avantage est qu’il y a une résonance sur le territoire qui est assez large. Il y a des parties aussi bien à Saint-Palais, Saint-Jean-Pied-de-Port, qu’à Hasparren grâce au trinquet Berria, ou encore à Arcangues ou à Bayonne. Cela touche beaucoup de monde. Sans l’association, je pense que cela serait difficile. Toute l’équipe d’Esku Pilota consacre un temps infini et absolu pour la pelote et toujours avec cette dimension de bienveillance pour tout le monde. On sent que c’est important pour eux que tout le monde soit bien.