Mattin Olçomendy a rejoint cette année le groupe A en Championnat de France Élite pro individuel et par équipes. Il a répondu à nos questions.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir pilotari ?
Mattin Olçomendy : C’était comme ça, j’ai fait de la pelote et de la danse depuis tout petit. Assez vite, j’ai aimé la pelote et j’ai mis la danse de côté. Je ne sais plus à quel âge j’ai commencé mais c’est une vraie passion, je joue tout le temps et j’espère que cela va durer. J’ai de suite accroché avec la main nue. J’ai eu des problèmes de mains mais j’ai continué et je suis bien content de jouer à la pelote.
Avais-tu des modèles de pilotari dans ta jeunesse ?
M.O : Oui forcément, on en a tous. Je suis de Baigorri. Quand je voyais Patrick Ibarrola ou Patrick Oçafrain jouer, c’est vrai que cela donnait envie de faire comme eux et de jouer comme eux. Depuis, je me suis entraîné, eux ont arrêté. J’espère progresser encore.
L’an dernier tu as remporté le Championnat de France Élite pro individuel en groupe B. Tu sembles avoir élevé ton niveau de jeu ces derniers mois. Te prépares-tu différemment ?
M.O : Non, pas spécialement. J’ai toujours continué à m’entraîner même si je n’étais pas bien. Chaque semaine, je tape avec une pelote dans un trinquet. Je pense qu’au final, je suis de plus en plus à l’aise et c’est pour ça que je progresse. Je n’ai pas eu de pépins physiques non plus. Je pense que je peux faire encore mieux mais déjà ça fait plaisir de jouer à ce niveau et j’espère que je vais encore continuer à progresser.
Tu t’es hissé en groupe A du Championnat de France Élite pro individuel cette année, puis en Championnat par équipes. Qu’est-ce que cela représente pour toi de jouer avec les meilleurs joueurs du circuit ?
M.O : C’est une satisfaction. Quand on passe un jour indépendant, le but est d’aller le plus haut possible, ce n’est pas juste de passer indépendant mais aussi d’élever son niveau de jeu et jouer avec les meilleurs. En tête-à-tête, il me semble que j’ai fait un bon championnat même si en parties de poule à la fin c’était un peu compliqué. En groupe A, ça va beaucoup plus vite, il faut se placer plus vite, il faut essayer d’anticiper, le jeu est plus précis. C’est plus dur de faire le point mais il faut s’adapter, il faut jouer et essayer de progresser.
Que penses-tu du travail effectué par l’association ?
M.O : Ils font un très gros travail. Ils vont chercher des sponsors, ils essaient de créer de nouveaux tournois. Tout le monde a des parties et participe à des tournois grâce à Esku Pilota. C’est bien pour la pelote. Cela donne aussi envie aux jeunes de jouer quand ils nous voient.