Comme tous les pilotari, Peio Guichandut est resté éloigné des kantxa pendant huit semaines. Il nous dévoile comment il a vécu cette période si particulière.
Où étais-tu confiné ?
Peio Guichandut : J’étais confiné à Irissarry chez mes parents, à la campagne, au calme.
Comment as-tu vécu ces huit semaines éloigné des kantxa ?
P.G : Le premier mois je l’ai plutôt bien vécu parce que ma saison en tête à tête avait été un peu longue. Cela m’a permis de pouvoir me ressourcer. Le deuxième mois a été relativement long, le manque de parties s’est fait ressentir en termes de condition physique.
As-tu pu t’entraîner ?
P.G : J’ai pu m’entraîner physiquement parce que chez mes parents, comme on est à la campagne, j’ai eu un cadre assez sympa avec de grands espaces pour pouvoir continuer à m’entraîner. Je faisais de la musculation et de la course à pied. J’avais des programmes de musculation que mon coach, Michaël Dallery, me donnait. J’avais un programme bien spécifique à suivre et c’est exactement ce que j’ai fait pendant huit semaines. Le problème était que les trinquets étaient fermés donc j’ai été obligé de taper uniquement dans mon garage pour pouvoir garder les mains bien mais le gros problème cela a été ça. Cela a permis uniquement de limiter la casse.
Qu’est-ce qui t’a le plus manqué pendant le confinement ?
P.G : Ce qui m’a le plus manqué c’est une vie sociale parce que forcément pendant le confinement on était tous cloisonnés chez soi donc c’est plus compliqué. Et ce qui m’a manqué aussi c’est de ne pas pouvoir jouer à la pelote dans un trinquet.
Comment imagines-tu la reprise de la pelote ?
P.G : Au début, je pense qu’on va tous être tout feu tout flamme de repartir sur les kantxa et de jouer tout simplement. J’espère que le public sera présent malgré les craintes de contamination. Je pense que le public reviendra progressivement et on verra par la suite. On pourra rapidement récupérer notre niveau mais il faudra faire preuve de rigueur dans l’entraînement pour de nouveau réussir à tenir le même niveau et si possible le monter encore. Cela se fera au fur et à mesure des parties. Tant qu’il n’y aura pas des directives précises du gouvernement on sera toujours dans l’incertitude d’une date de reprise. Pour le moment je me tiens prêt le mieux possible pour une échéance la plus rapide.