Partenaire d’Esku Pilota depuis une dizaine d’années, Patrick Mendy est attaché au Pays basque et à sa culture. Il était important pour le chef d’entreprise de soutenir une association sportive comme Esku Pilota. Interview.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Patrick Mendy : J’ai 50 ans, je suis en couple et nous avons deux enfants dont un de huit ans qui pratique la pelote. Je vis à Hasparren. Je suis président d’une holding que je partage avec ma sœur, Isabelle. Cette holding est propriétaire de différentes structures dans le transport et la logistique : Mintegui Logistique à Mouguerre, les Transports Etcheto à Urrugne, les Transports Ibaremborde à Hendaye et dernièrement Ederlog Multimodal, spécialisé dans le maritime et le ferroviaire. Il y a également Mendy Services qui gère l’entretien de l’ensemble des camions du groupe. On réalise en consolidé un peu plus de 25 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Je suis natif de Biarritz. Le groupe Mendy a été fondé par mon grand-père, dans les années 50, à Biarritz. Il a ensuite été développé par mon père et je suis donc la troisième génération avec ma sœur. Toutes nos activités sont recentrées au Pays basque. Nous travaillons sur le territoire national, mais également sur l’Espagne, l’Angleterre et l’Allemagne. Je suis personnellement très attaché à la culture de notre région, que j’essaie de soutenir par le biais de différentes associations dans le sport (pelote, rugby, danse basque). Je suis également co-président du Rugby Club d’Hasparren.
Comment avez-vous connu Esku Pilota ?
P.M : J’ai rencontré il y a une dizaine d’années Pascal De Ezcurra qui était pilotari. Il m’a initié à la pelote à main nue. Je l’ai suivi sur différentes parties. J’ai pu découvrir ce sport, l’apprécier, et j’ai pu échanger avec son papa, Jean-Baptiste De Ezcurra, qui était président d’Esku Pilota à l’époque. J’ai pu rencontrer les pilotari comme Peio Larralde, Baptiste Ducassou, Mathieu Ospital, Bixintxo Bilbao, etc. Ce qui m’a beaucoup plu c’est la simplicité des joueurs, ils sont très accessibles, ils ont beaucoup d’humilité. On arrive à les côtoyer facilement et découvrir rapidement la pelote. La deuxième chose qui m’a plu, ce sont les personnes passionnées de pelote qui viennent voir les parties. Il y a des jeunes et moins jeunes, cela attire toutes les générations. Que ce soit au Berria, à Hasparren, dans le magnifique trinquet rénové par M.Charritton, au Trinquet Moderne à Bayonne ou à Saint-Jean-Pied-de-Port, j’ai pris beaucoup de plaisir à aller voir les parties de pelote.
Pourquoi avez-vous décidé de soutenir l’association ?
P.M : Esku Pilota a été là pour aider ce sport amateur à se développer, dans toutes les provinces du Pays basque. Pour moi, il était important de pouvoir soutenir financièrement Esku Pilota qui a fait renaître la pelote à main nue au Pays basque. C’est très bien pour la culture. J’ai moi-même mon fils, Pettan, qui joue à la pelote. Il débute à Hasparren et c’est très bien de voir que ce sport peut attirer des jeunes. Si ces jeunes sont attirés c’est parce qu’ils voient des pilotari comme Peio Larralde ou autres qui ont évolué et qui aujourd’hui sont connus et reconnus dans ce sport. Il est important pour moi que les partenaires soient là pour aider. Quand je vois tout le bénévolat qu’il y a à Esku Pilota, c’est important que l’on soit derrière pour donner un petit coup de main. Je suis fier quand je vois Groupe Mendy sur le maillot. Pour moi c’est un lien fort avec la culture basque. C’est ce que je défends aujourd’hui. Nous essayons dans le groupe de beaucoup communiquer sur la culture basque et sur notre belle région.
Que pensez-vous du travail effectué par Esku Pilota ?
P.M : Il y a des passages de relais qui se font et c’est très bien. J’ai rencontré dernièrement la nouvelle direction d’Esku Pilota. Ils m’ont expliqué ce qu’ils souhaitent développer et mettre en place, tout en gardant l’ADN d’Esku Pilota, et c’est important. Je trouve très bien qu’il y ait du monde derrière qui soit capable de faire perdurer ce sport. C’est important pour les joueurs, pour les jeunes. C’est une très bonne chose. Il y a de belles perspectives dans ce sport, il se développe de plus en plus. C’est une belle réussite qu’il faut continuer à soutenir.